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Bonjour à tous,

 

Cet été, je vais aborder trois aspects de l’intelligence; l’intelligence émotionnelle; I. É, l’intelligence relationnelle, I.R et l’intelligence positionnelle, I.P.

Je vais explorer et résumé 3 livres en vue de développé ça et de les présenter durant la saison estivale. C’est donc sous la forme d’essais que je vais revisité ces thèmes, lesquelles tournent autour du processus décisionnel en tant qu’individu; en juin ce sera donc :

– La notion de «I. É»; concerne le processus de choisir au moment présent; axé sur la gestion des émotions

– La notion de «I. R»; concerne le processus de choisir au quotidien; axé sur la négociation profitable ou non avec les autres (mois de juillet)

La notion du «I. P»; concerne le processus de choisir aujourd’hui pour l’avenir (projets à moyen ou long terme); axé sur comment établir ses priorités pour ensuite les articuler en un plan d’action (mois d’août)

 

D’ailleurs, vos commentaires sur mes propos sont bienvenus, tant que ça reste respectueux. Tous les commentaires (sauf si mentionné spécifiquement) viennent du livre de Daniel Goleman.

 

Le premier livre revisité est de Daniel Goleman «L’intelligence émotionnelle (noté ici avec l’acronyme “I. É”), traduction française datée de 1998¹. je vais faire ma réflexion aujourd’hui en deux parties, la première est nommée avec ma version modifiée du fameux credo cartésien du philosophe Descartes “Je pense, donc je suis²!” Ta dam… ça donne :

 

♦ Je ressens, donc Je suis! ♦

 

• Les passions, vue par les anciens

“Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulu. Aristote, Éthique à Nicomaque.

• Les émotions de base : la colère, la peur, le bonheur, l’amour, la surprise, le dégoût, le plaisir, la honte et la tristesse sont universels. Dans notre répertoire d’émotions, chacune joue un rôle spécifique (en page 21-22)

• Une vue élargie sur l’intelligibilité; en page 57

‘Dans cette vision de l’intelligence de Gardner (du livre Frames of Mind), le mot clé est multiple… ou on tient en compte la gamme complète des talents et des capacités qui comptent bien plus que le Q.I.’

 

• Data, personnage de Star Trek; en page 60

‘Data, le robot de Star Trek s’efforce d’éprouver des sentiments, percevant qu’une qualité essentielle lui fait défaut… Data est capable de jouer de la musique ou d’écrire des poèmes avec une grande virtuosité technique, mais privée du sens lyrique qu’apportent les sentiments, il le fait sans passion.’

• Cinq domaines de l’I.É; en page 62-67

‘La maîtrise des émotions/connaissance de ses sentiments/l’auto motivation/perception des émotions des autres et la maîtrise des relations humaines’. L’injonction de Socrate :

— Connais-toi toi-même! Renvoie à cette clé de voûte de l’I.É: il faut être conscient de ses propres sentiments au fur et à mesure de leur apparition.”

 

• Les failles de la logique pure! En page 75, l’histoire d’Elliot; un déconnecté de ses sensations

“La logique formelle ne vous permettra jamais de choisir votre conjoint ou votre métier ni de déterminer si vous pouvez faire confiance à quelqu’un, dans quelle région s’établir? Quelles appartement ou maison à louer ou acheter… la raison seule ne peut fonder ces décisions; elles exigent que l’on sente les choses dans les tripes.”

 

En résumé, quelqu’un sans rien d’autre que la raison deviendrait un je ressens rien et un étrange au regard des autres. De même que notre notion d’intelligence à depuis longtemps dépassé le test limitatif du Q.I. et qu’il me semble important de toujours apprendre à mieux se connaître au fil des ans. Le terrain d’apprentissage de l’I.É est une longue aventure, parfois hardie, parfois imprévisible, des fois amusante, des fois déroutantes.

 

 ♦ Gère tes émotions ou elles te gêneront… tôt ou tard ♦

 

• Viser l’équilibre; en page 78

“La maîtrise de soi, la capacité de résister aux tempêtes intérieures déclenchées par les coups du sort au lieu d’être l’esclave des passions, est tenue pour une vertu depuis l’époque de Platon. Le but est l’équilibre et non l’extinction des émotions, chaque sentiment possède une valeur et une signification.”

 

• Ventiler ses états violents avant de péter sa coche ^V^; page 80 et 83

“L’art de s’apaiser est primordial… l’enchaînement de pensées qui alimente la colère est aussi l’instrument le plus puissant permettant de la désamorcer en sapant les certitudes dont elle se nourrit au départ… le fait de reconsidérer la situation sous un angle plus positif constitue l’un des moyens les plus sûrs pour calmer l’irritation”

 

• L’anxiété et l’inquiétude; en page 92 & 93

“L’habitude de se faire du souci se renforce suivant le même mécanisme que les superstitions. Comme une amulette qui écarte un mal attendu, l’anxieux attribue à son inquiétude le mérite de prévenir le danger qui l’obsède.

 

• Être la police de son mental; page 94 et 100

‘L’anxieux doit aussi s’attaquer aux pensées anxiogènes, faute de quoi la spirale de l’anxiété se répétera indéfiniment… les distractions les plus efficaces sont celles qui modifient l’humeur — un évènement sportif excitant, un film drôle, cétérach.’

 

• L’emprise momentanée et le jeu de la patience; page 107 et 111

‘L’emprise de la détresse affective sur le circuit limbique qui converge vers le cortex préfrontal se paie notamment par une moindre efficacité de la mémoire active : on devient incapable de se concentrer, comme pendant un examen qu’on redoute.’

 

— En contrepartie, certains adoptent cette approche :

‘La capacité de retarder la satisfaction de ses pulsions détermine le succès de ce que l’on entreprend, qu’il s’agisse de suivre un régime ou de devenir médecin.’

 

• Effets collatéraux du rire, de l’espérance, de l’optimisme; page 114, 118

‘Une bonne façon d’aider quelqu’un à surmonter une difficulté consiste à lui raconter une histoire drôle. Le rire, comme la bonne humeur en général, libère la pensée, facilite les associations d’idées et permet ainsi de découvrir des associations des relations qui autrement auraient pu passer inaperçues…’

 

Du point de vue de l’intelligence émotionnelle, l’optimisme est un état d’esprit qui empêche les gens de sombrer dans l’apathie, la dépression, et de se laisser envahir par un sentiment d’impuissance dans les périodes difficiles.”

 

• La fluidité; un état génial; en page 121 :

“L’état qu’ils décrivent a été nommé fluidité par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, qui recueille depuis plus de vingt ans des témoignages sur ces performances exceptionnelles. Les athlètes appellent cet état de grâce La zone.

Par exemple : Diane Roffe-Steinrotter, médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 1994, a affirmé ensuite qu’elle ne gardait aucun souvenir de l’épreuve de descente, si ce n’est qu’elle était totalement détendue :

— J’avais l’impression d’être une chute d’eau.”

 

En cette seconde partie, j’ai voulu survoler la gamme des sensations humaines avec les opportunités formidables qu’elles offrent..autant positivement que négativement, ainsi que les impacts marqués que celles-ci exercent sur la santé mentale, physique et psychique.

 

Pour moi, gérer ses émotions est semblable à conduire son auto. Les émotions sont tels les signaux indicateurs sur les abords du chemin et non la route elle-même. Les émotions nous donnent des infos utiles qu’on doit utiliser avec discernement afin de détecté d’éventuels dangers, nuisances ou de possibles opportunités sur les belles choses qu’offre le chemin de la Vie.