SGH.beethoven

 

SGH.Beethoven

 

 

 

Bonjour à tous,

 

 

 

En ce mois de décembre, ça a fait 250 ans que Ludwig van Beethoven est né, nul n’est sûr de la date du décès par contre, or entre le 17 et 19 décembre pour sûre. J’ai fait cet article pour rendre hommage à un ami de longue date, également un musicien.

 

La vie de Ludwig van Beethoven que je vais nommer parfois par l’acronyme Lvb, m’a frappé par plusieurs détails : sa relation pénible avec son père, son grand-père qu’il adulait presque. Toutefois ce qui m’a surpris, c’est surtout tout son vécu qu’il a vécu, ou chemine cote à côté la beauté sublime avec le chaos. Il fut un artiste d’une grande ouverture d’esprit quoiqu’avec des manies obsessives et une redoutable surdité qui s’installa progressivement surtout après sa trentième année, laquelle le terrassa et l’angoissa pendant plusieurs années. Bref un homme d’exception, quoiqu’également atteint par des bizarreries de tout genre, dont il en fut soit la victime, soit l’auteur et parfois le témoin.

 

Selon mon habitude, je vais couvrir en plusieurs points, répartis en deux publications, soit la veille du jour de l’an et au début janvier, après cela, je vous reviens au début février. Toutes mes citations viennent de l’œuvre intitulée «Beethoven», par Maynard Solomon, Librairie Arthème Fayard, 2003

 

 

 

♪ ♪ ♫ ♦ PERSONNES INFLUENTES DE SES PREMIÈRES ANNÉES ♦ ♫ ♪♪

 

 

 

Le grand-père : page 39

 

 

 

«L’admiration que Beethoven vouait à son grand-père confinait au culte du héros; son désir d’égaler le maître de chapelle le poursuivra toute sa vie.»

 

Son paternel; en page 44

 

«Normalement, dans la confusion et le désespoir où le plongeait une relation aussi difficile avec son père, un enfant se serait tourné vers sa mère pour trouver auprès d’elle amour et consolation. Les enfants Beethoven n’étaient pas élevés avec douceur; ils étaient souvent abandonnés aux servantes.»

 

Sa mère; page 45

 

 

 

«Des années plus tard, Beethoven devait s’enfermer dans le mutisme à propos des dix premières années de sa vie. Il parlait rarement de sa famille, de l’école, de ses premières expériences. En même temps, il se protégeait lui-même des traumatismes de son enfance, en parlant de sa mère avec amour et respect et évitant toute remarque désobligeante sur son père.»

 

Joseph Haydn; un des mentors et instructeurs musicaux de Lvb, page 121

 

 

 

«Vu sous l’angle de double conflit des générations et des styles, il n’est pas surprenant que Haydn ait été incapable de suivre Beethoven au-delà des limites du style classique qu’il avait porté lui-même à sa plus grande perfection. Beaucoup de témoignages concordent : Haydn rejetait la musique de Beethoven après 1800.»

 

Ses protecteurs et divers mécènes; page 98-99

 

 

 

«On sait néanmoins que Beethoven fut effectivement fêté comme une célébrité par l’aristocratie, autant que choyé et gâté par les amateurs d’art et les gens fortunés. Leur passion pour la musique était si grande, et il était d’une telle importance pour leur statut social d’être connu comme protecteur d’un grand artiste, qu’ils le comblaient d’argent et de cadeaux.»

 

 

 

 

 

♪ ♪ ♫ ♦ ASPECTS DE : SON PHYSIQUE, CARACTÈRE & ÉTHIQUE ♦ ♫ ♪ ♪

 

 

 

Sa soif d’apprendre; en page 71

 

«Il préférait étudier par lui-même, dévorant tout, depuis les littératures grecque et latine, les écrits ésotériques sur la théologie et les sciences, jusqu’à la vulgarisation des œuvres des plus grands penseurs, sans compter de riches rencontres avec la poésie, le drame et l’opéra. Il aimait surtout discuter avec des esprits éclairés dans un cadre agréable — au salon ou à la taverne, au palais ou au café.»

 

Sentiments ambivalents envers ses mécènes; 104

 

Beethoven ne fut pas une exception à cette règle.

 

«Il est dans la nature du mécénat privé qu’il éveille inévitablement chez les artistes qui en sont les heureux bénéficiaires des sentiments contradictoires de gratitude et de ressentiment, de soumission et de rébellion, d’amour et d’hostilité.»

 

Entre amis; page 123

 

 

 

«Ses amis les plus intimes enduraient ses humeurs et ses rages soudaines, qui le plus souvent étaient suivies de protestations d’infini repentir… en compagnie de ses amis intimes, il pouvait être exubérant, vif et même bavard… en dehors de ses inévitables moments de mélancolie, Beethoven était toujours de bonne humeur, espiègle, farceur, moqueur.»

 

Sa devise; page 129

 

 

 

«Il écrivit dans un carnet de conversation : Socrate et Jésus furent mes modèles. Ces vertus régnaient en lui, et il les exigeait aussi des autres. Un homme d’honneur n’a qu’une parole, c’était sa devise, et rien ne pouvait le mettre davantage en colère qu’une promesse non tenue.»

 

 

 

Son Physique; en page 122

 

«Beethoven était de petite taille, il avait une grosse tête et une chevelure épaisse, rebelle, noire comme le charbon, encadrant son visage rougeaud, couvert des marques de la petite vérole. Il manquait complètement de grâce physique : ses mouvements étaient lourdauds et maladroits, il renversait constamment des objets et les cassait, et souvent faisait tomber son encrier sur le piano.»

 

Valeurs du siècle des Lumières, XVIII ème siècle; page 203

 

 

 

«Lvb n’abandonna jamais sa foi dans les valeurs du siècle des Lumières — altruisme, raison et idéaux humanistes. Les lumières abjuraient la superstition et le dogme pour substituer à une théologie pessimiste… par une image harmonieuse et optimiste de l’homme, libre de développer ses capacités…»

 

 

 

♪ ♪ ♫ ♦ SON APPORT À LA MUSIQUE, SES EXPLORATIONS ♦ ♫ ♪ ♪

 

 

 

Débuts précoces; page 53

 

 

 

«Passé dix ans, Beethoven commença à asseoir sa carrière de musicien. Sans devenir un prodige comme Mozart, il était considéré, à un âge relativement précoce comme un jeune professionnel tout à fait capable. Il était très fier de son nouvel état.»

 

 

 

Un pianiste remarquable; en page 96

 

 

 

«Tous les témoignages concordent : Lvb était un pianiste remarquable, dont l’importance historique tient à ce qu’il jeta un pont entre les styles d’interprétation classique et romantique. Son style puissant, brillant et imaginatif, était à l’opposé du jeu délicat et doucereux en vogue chez les pianistes antérieurs…»

 

 

 

Ses efforts pour élargir les horizons musicaux de son temps; page 274

 

«Il ne limitait plus les difficultés techniques de ses sonates aux capacités d’amateurs compétents, mais tirait le maximum des possibilités qu’offraient l’instrument et les interprètes. C’est ainsi qu’il élargit considérablement la palette dynamique, donne aux timbres des couleurs étranges et riches qui les rapprochent des sonorités orchestrales.»

 

Chaque œuvre créé par lui fut unique, par exemple; en page 281

 

 

 

«Pour la quatrième symphonie et Concerto pour violon : L’œuvre se caractérise par une gravité calme et réfléchie, par une énergie latente capable d’exprimer de temps à autre une intense vitalité, tout en maintenant le plus souvent une atmosphère de quiétude.»

 

Sur la neuvième symphonie, on a dit; page 432

 

 

 

«En la neuvième symphonie… se mêlaient un mysticisme brûlant, un intuitionnisme passionné de Dieu dans la nature et dans la conscience morale, un théosophisme germano-mythologique, de lectures philosophiques… le tout brassé par une volonté d’agir héroïque et révolutionnaire, dans l’esprit du temps de sa jeunesse.»

 

Ce qu’il a dit sur le rôle de la Science et de l’art; page 434-435

 

 

 

«C’est l’art seul et la science qui nous montrent et nous font espérer une existence plus haute»

 

 

 

 

 

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 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon