SGA.PaulStanley.bio

Bonjour chers Griffonautes,

 

Je dédis cette biographie à Michel B., ami de longue date. La vie de cet artiste ne m'intéressait pas de façon spéciale, or j'ai été très remué émotivement lors de la lecture de sa vie telle que racontée dans :

– Paul Stanley, face the Music : A life exposed( traduction de moi et avec Google translate).

 

La vie de l'artiste est faite de rebondissements complexes, de désordre et de tout ce qu'un être humain sain d'esprit désire : amour, amitiés, bonheurs, aventures et ambitions. Toutes mes citations et photos sont tirées du même ouvrage sauf indication contraire. Je vais parcourir sa vie en quatre étapes : sa jeunesse/la musique/la période « KISS » & ensuite, la période couvrant les vingt dernières années surtout. Citations en italiques. J'ai résumé en quatre pages car le temps me manquait pour aller plus en profondeur, j'espère que je vous ferais découvrir un type meilleur que sa réputation de Rocker peut sous-entendre, c'est à mon avis, un être ordinaire qui a su atteindre des buts extraordinaires.

 

*** JEUNESSE À NEW — YORK ***

 

  • Une famille dysfonctionnelle (p.2, 5, 20 & 20) :

  • « Et quand j'arrivais à la maison, ma famille était trop dysfonctionnel pour pourvoir à un support quelconque… le caractère prenant forme sur mon visage était un mécanisme de défense POUR couvrir qui j'étais vraiment (il se peignait une étoile blanche pour ces performances musicales avec KISS surtout, d'où son surnom STARCHILD). Durant plusieurs années, quand je mettais le make-up, j'avais le sens qu'une autre personne émergeait. »

 

  • Comme plusieurs gens élevés en un environnement hostile et malsain; il se sentait alors :

  • « Il n'y avait simplement aucune échappatoire à cette vérité fondamentale que je n'étais pas bien en ma peau. Quand tu peux pas t'éloigner de la vérité, soit que tu t'engourdis toi-même ou tu essaies d'arranger le problème… ça l'a été ma voie. »

 

 

  • Des parents qui se chicanait, une sœur en prise avec une santé mentale défaillante et lui livré à lui-même à la maison, alors il découvre un exutoire à sa misère= la musique :

  • « J'ai trouvé refuge en la musique. Ils peuvent bien m'avoir laissé complètement à la dérive, mais à leur insu, ils m'ont pourvu d'une ligne de vie. Je n'oublierais jamais avoir écouté Beethoven's Piano concerto no.5 en E flat majeur — the Emperor Concerto — pour la première fois. J'avais 5 ans, et j'étais complètement époustouflé. »

*** DÉFÎT ET INTÉRÊTS POUR LA MUSIQUE ***

 

  • L'éveil à la musique et comme chanteur (p.22, 41, 56)

  • « Aussitôt que je pouvais maîtriser n'importe quelle chanson, je cognais à leurs portes (deux voisines sympathiques qui ont joué un rôle de tante pour lui, malgré l'absence de lien familial) et chantais pour elles pendant que je chorégraphiais quelque pas.

Quand je chantais, ça modérait momentanément mes doutes et douleurs. Tout alors paraissait juste parfait. »

  • « J'aimais mettre l'album (Jimi Hendrix Experience) sur ma stéréo et presser les deux haut-parleurs sur chaque côté de ma tête… »

 

  • Il s'est donné un genre de mission de vie informel en ces mots :

« Tellement de gens sont misérables. Ils ont besoin de quelqu'un pour les divertir. Pourquoi ça serait pas moi?

 

  • Sa rencontre avec Gene Simmons, devenu son principal associé pour l'aider à bâtir et soutenir le groupe à venir (p. 79-80, 81) :

Gene semblait être d'accord que moi et lui étions meilleurs ensemble que chacun pour soi. Gene avait une éthique du travail comme la mienne; le talent est beau et bon; les gens qui gagnent cependant sont ceux qui travaillent le plus dur.”

  • “C'était excitant d'avoir un collaborateur, quelqu'un de créatif et d'intelligent pour développer des idées avec… Gene était aussi un formidable joueur de basse guitare. Il pouvait jouer des jeux complexes, des morceaux improvisés, chanter en même temps — quelque chose que la plupart des gens ne peuvent pas faire.”

 

*** KISS : UN TRAJET TUMULTUEUX ***

 

  • L'envol de KISS (p.101, 316, 113, 127 & 143); leur nom, leur guitariste, leur agent :

Je voyais ce nom comme ayant plusieurs sens — il y a le baiser de la mort en ajout du baiser de la passion. C'était facilement reconnaissable. C'était un nom classique et immortel…”

 

Ace était chic, ça c'est sûr. Son jeu de guitare me rappelait ces styles que j'aimais-Jimmy Page, Jeff Beck. Il était totalement excentrique”.

 

En KISS, j'avais une bande. J'étais pas aussi seul comme j'avais toujours été. Mais en dépit du sens partagé du but, je pense que chacun des quatre voyait les autres comme bizarres. Nous étions étranges l'un envers l'autre.

 

Bill (leur agent), s'est retrouvé être le visionnaire critique capable de prendre un diamant encore rude (nous le Band!) et de le polir. Bill nous suivait dans des parties des tournées — et s'il était pas là, chacun lui parlait au téléphone chaque jour. Il avait un talent pour faire sentir chacun de nous comme s’il était son membre préféré du groupe.

 

  • Son groupe en difficulté… à un moment proche de s'écrouler (p. 316 -415)

  • Il a vécu des moments de tension avec son associé principal Gene. Je vois sa franchise et son honnêteté, en ceci :

C'est plus correct maintenant, j'en ai assez avec ce laisser-aller. Tu peux pas d'attendre à être mon partenaire si tu ne vas pas soutenir la cause du groupe jusqu'à la part qui te revient… ça me faisait sentir bien de laisser ventiler ma frustration.”

J'avais aucune idée de se que je ferais après… perdre KISS était comme perdre un membre de la famille. Ça a été tellement une grande part de ma vie. Je sentais un vide inouï.

 

 

*** PRISE DE CONSCIENCE & SA RÉSILIENCE ***

 

  • Mariage périlleux avec sa première partenaire (page 394), ça a fini en divorce :

Pam était beaucoup comme ma mère : distante, froide, pas encourageante, et pas le genre à donner des compliments

 

  • Une période intense de remise en question avec une consolation (p. 408-410) :

Je me suis écroulé au plancher en ma maison vide. J’étais dévasté… Evan, mon fils (dont la mère est Pam) était un don de Dieu, et l'avoir lui venir en ma vie valait bien… peut importe le coût, en douleurs ou dollars.”

Une des choses que la thérapie a faite pour moi était de me permettre de percevoir que je ne suis pas fou comme je le craignais que mes réactions étaient normales, ou mieux, qu'il n'y avait une chose étiquetée comme normale, en dépit des apparences du contraire.

 

  • Un rôle dans le Phantom de l'opéra (p.387)

Quand j'étais avec KISS, j'interagissais avec l'audience, les amenant à un certain niveau d'excitation, les conduisant, les cajolant… maintenant, j'ignorais l'audience. Pour moi, ça se résumait à abandonner l'audience et laisser de côté tout sens de performance et juste incarner mon caractère et trouver la vérité du moment. C'est pourquoi presque chaque soir-se terminait avec moi complètement trempés de sueurs. Et en larmes.”

 

  • Sa relation avec ses enfants et proches (p. 431 & 411)

La naissance de Colin (avec Érin, vraie épouse= voir la photo finale) était un autre moment de profonde connexion avec Dieu et de toutes les générations précédentes avant moi.”

 

Tu peux jamais trop aimer un enfant (discussion avec son père), j'ai dit. Tu peux seulement leur donner trop peu d'amour. L'amour ne rend pas un enfant plus faible, ça le rend plus fort.”

 

  • Appréciation et un Conseil de vie d'un homme qui a beaucoup maturé (p 409, 452)

À travers cette période d'intenses douleurs, j'avais encore quelques personnes à parler ou à me confier. Divorcer pour moi était quelque chose de très solitaire. La thérapie continua d'être un havre pour moi, un endroit ou je pouvais parler honnêtement et exprimer mes pensées les plus folles et stupides.”

 

On tend à se compromettre et à baisser nos standards; on s'installe en des relations ou des emplois car on est pas sûre qu'on faire mieux-ou pire qu'on mérite pas mieux. Mais on peut faire mieux, et on le mérite.

 

La Vie est avant tout, ne jamais céder.”

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 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon