SGH.NeigeFondation1

Bonjour chers Griffonautes,

 

Aujourd'hui et la semaine qui viens, je fais un bref survol d'une série Bd européenne, laquelle a connu un franc succès et est une dystopie d'un avenir peu probable. En quelques apercus ciblés, je vais vous amener en un monde ou l'état de droit à été substitué par des règles de vie ou le plus fort parait gagner à tout coup or ce n'est pas ce que la série en trois volumes va conclure, sans plus tarder, j'y vais avec ce commentaire du blogueur Manuel Picard, publié le 27 décembre 2011 sur son blogue( voir le lien ici-bas):

 

https://www.paperblog.fr/5177980/serie-bd-neige-fondation-par-didier-convard/

 

«Les dessinateurs Jean-Baptiste Hostache et Didier Poli sont bien rentrés dans cet univers. Du coup, Didier Convard pense leur confier toutes les extensions. Il avait prévu de faire trois trilogies à trois époques différentes déviées de la série mère, avec trois équipes différentes. Le premier cycle de Neige Fondation traiterait de l’accouchement de la mère de Neige. "On apprend qui était Miséricorde avant de devenir lépreux, et comment les hospitaliers se sont fondés. En clair, toutes les bases de la saga dans une histoire pleine d’actions. Neige a un peu perdu de son côté philosophique, il gagne en démonstration contre la violence, le racisme, l’eugénisme et tout ce que je déteste" nous expliquait au démarrage Didier Convard.»

 

 

  1. Comment le thème de l'espoir varie d'un personnage a l'autre et d'une situation à l'autre, quoique l'espoir semble être un concept objectif; elle se manifeste de façon subjective, a travers «les lunettes de chacun»; son point de vue unique.

 

  • Ici, l'espoir est présenté avec des nuances et jusqu'à être proposé en des points de vues opposées. On la montre pragmatique( protection stricte des stocks de sérum) ou revêtue de la vengeance; nourrie au feu de la rancune( photo de l'écharneur mijotant ses plans).

  • L'espoir est aussi radieux comme un jour de printemps(cliché 3) venant a bout des divergences pour être le fil conducteur vers un but commun. L'espoir est aussi le porte-parole du mot «ENFIN», comme pour cet enfant aux portes de la mort et sauvé in extremis par un bienfaiteur inconnu. Ça vaut pour tous les cas après que tu a tout essayé, l'espoir viens tel ce grand jour de fête, de surprises...même jour qu'on n'attendait plus et ou nos efforts apparemment inutile, finalement donne le résultat escompté ou du moins un résultat apprécié.

 

 

  1. En quoi ces image-clefs dynamisent et donne un élan aux récits et dialogues entre personnages:

  • Cette image ou la mort d'un être cher, enclenche le processus de la vengeance( photo 1) puis les machinations théatrales de l'écharneur( cadre 2) nous rappelle que quelle que soit le tort subie par l'un de nous; il est si facile de sombrer en des scénarios cynique, et la dans la spirale des récriminations sans limite.

  • Cette image de l'édifice en 3D (cadre 3) est un instant de superbe beauté rare au milieu des laideurs nombreuses du récit de Neige; musique de Jean sébastien Bach en le vidéo ci joint en bas

  • Ici, les ressources de l'imaginaire sont facilement ouverte lorsqu'on voit nos deux héros marché sous la lune, marchant d'un pas résolu pour en finir avec l'opportuniste qui a prit le pouvoir

 

 

  1. De quelle façon ces planches( série de cadres visuels) engagent l'imaginaire du lecteur?

  • Ces six séquences suggèrent un coup planifié afin de briser un espace dfortifié tenu par un ennemi puissant; Défini bien ton ennemi1 et consulte tes alliés afin d'établir un plan structuré et éxécutable pour l'évincer de ta vie.

  • Cliché 2: les spectres silencieux des prédateurs sont la, prêt à bondir a chacun de tes pas, de tes battements de cœur; est tu prêt à rebondir?

  • Cadre 3: deux femmes seules au milieu de nul part; le silence éminemment angoissant. Ces moments de nos vies ou nos cinq sens ne suffisent plus pour faire face aux spectres intangible, mais très tangible du danger. Et si l'intuition, la prière et ou la capacité à lacher-prise était en ces instants là...armes redoutable?

  • Dernière planche: ou le sens du sacrifice et de la solidarité est forte. Je trouve percutant le cadre du bas à gauche ou la lampe allumée fait un contraste avec l'ombre du presque cadavre de zone-Bruxelle. Ce cadre symbolise pour moi la lutte âpre entre ne penser qu'a soi ou renoncer à soi.2

 

 

 

1Ennemi dans le sens large: ça peut être des dettes, une dépendance, le sentiment de basse estime de soi, une personne, des traumatisme passés no résolus , etécétéra

 

2Ça me fait penser au passage de l'écriture: En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ( Jean 12 : 24)

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 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon