SérieRetroaction.Articlepremier

La série Rétroaction: article Un, Décembre

 

Pour cette saison d'hiver qui commence, je vais vous parler de six ou sept sujets, suite aux recommandations des deux gagnants du concours 19-29; soit (Éric Drouin et M-josée Roy), en décembre, je parlerais du sens de Noël et plus tard, un petit essai sur le thème de la bienveillance.

Noël est pour certains une fête de rêve, pour d'autres une tradition usée et pour d'autres encore un temps éprouvant où «on doit faire avec» des membres de la famille ou des proches dont la relation est tendu, conflictuelle...ou pire.

Or, au delà des cadeaux, du magasinage, des refrains usés qu'on supporte à la radio, des partys de bureaux, c'est quoi vraiment Noël ?

La plupart s'entendent pour y reconnaître à la base la naissance historique de Jésus, donc fête religieuse. Pour ce qui est de la date choisie, le 25 décembre, ça vient de l'église catholique1, laquelle est relié à la tradition de Sol Invictus( dont explique le lien en Wikipédia) où on voulait concilier une fête païenne à celle du Chris naissant.

 

Par la suite, Noël est devenu en occident une fête à plusieurs sens: consumérisme, célébration de l'esprit d'enfance, une occasion de réassembler nos familles, de montrer de la solidarité avec les démunis ou encore de se reposer après une année de travail chargée; en bref Noël à dériver vers un sens multiple, et cela avec ses bons et mauvais côtés.

 

Je ne propose pas un retour à la manière passé de la fêter Noël...le passé est révolu avec son lot de bonne et moins bonnes choses, or plutôt vous proposer de s'arrêter, de vous interroger au milieu de cette ère moderne de relativisme moral avec ses: confusions, compulsions et dérives; en bref, prenez quelques minutes pour faire travailler votre matière grise...afin que s'en dégage une clarté d'esprit et :

 

-Ne plus se conformer aveuglément à des traditions ou à se laisser aller dans les excés du consumérisme...du boire du manger et des substances, pourquoi pas se réinventer un Noël autrement qu'avec une carte de crédit et des principes imposés par les attentes d'autrui; Allez hop! un peu de sincérité; la pression à se conformer est présente...et le monde est à pleurer( comme dit Jean Leloup, en une de ses chansons2) . A chacun de décider ce qu'il veut en faire comme le dit l'écriture:

Nous sommes libres de faire tout ce qui nous plaît! Dites-vous. Mais est ce que tout est bon pour nous?tout nous est permis, sans doute...mais tout n'aide pas forcément à croître spirituellement et à bâtir une communauté stable. ( 1 corinthiens 10:23 )

 

 

 

Sur cela; mon souhait est que vous passiez une fête de la nativité ou votre cœur d'enfant danse en votre tête d'adulte et ou votre émotion d'adulte éveille le cœur d'enfant des autres gens qui vous sont chères... et aimés.

 

1https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl voir le lien vers Wikipédia

 

2Le monde est à pleurer, album Le Dôme

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Mabel (vendredi, 06 décembre 2019 09:36)

    Bravo c'est bien que tu as écrit. ..:)

 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon