L'entrepreneur aventurier2

Bonjour Chers et chères Griffonautes,

 

J'en suis à l'article deux sur l'entrepreneur britannique Richard Branson1; j'aborderais les points six à dix, si vous avez besoin d'éclaircissement, n'hésitez pas. J'ai traduit mes citations de l'anglais au français, m'ayant efforcé de garder le sens au plus près de la pensée de l'auteur, néanmoins des erreurs involontaires ont pu se glisser...les points avec un astérisque sont mes commentaires sur les citations.

 

6. Un duo du tonnerre! Une bonne communication et se préparer d'avance pour les revers imprévisibles; en page171-264:

« Toujours, toujours mettre en place un protocole de désastre. Parce que si...si quelque chose de vraiment horrible arrive, plusieurs personnes effrayées vont venir à toi...chercher des réponses. »

 

«Un leadership décent consiste à expliquer clairement et sans excès d'émotions pourquoi une telle décision a été prise...pour une compagnie sous extrême pression et pour qu'elle survive, elle doit prendre des actions de façon décisive.»

 

6*: le point que je veux souligner est que non seulement une bonne communication est utile en tout temps, mais deviens critiquement nécessaire lorsque des situations de crises ou d'impasse arrive. Or, plusieurs personnes ont des habiletés sociale d'entregent correct en temps normal, cependant lors de situation tendue ou de crises, ca dérape vers: les menaces, les jeux de pouvoir, les manipulations, les mensonges ou pire encore.

 

7. L'attention aux détails: viser l'excellence avec la satisfaction du client en tête; page 10 et 106:

«Les affaires, c'est de créer des choses mieux, tout en faisant un profit, maintenant, grattez ça! Faites pas d'erreur: être meilleur est dure, et seulement deviens plus dur alors que l'entreprise grossit.»

 

«La prestation de services n'est pas juste du travail dur, c'est sans fin.»

 

7*: ici, je touche l'idée qu'être bon en affaires ou aux services des autres en milieu professionnel est non seulement un exercice exigeant...ça demande aussi une constance de dévouement épuisante parfois. Donc l'importance d'aimer ce qu'on fait, de prendre ça à cœur, sinon il ne reste plus qu'a prendre ça à l'heure.

 

8. Le jeu critique de la visibilité; ta ben beau être bon: ( ton produit, ton service, ton expertise), si on te connaît pas, ça n'ira pas loin ton affaire...le rôle de la publicité; page 63 & 148 :

 

« La publicité est absolument critique. Tu dois avoir ta marque-là , exposée sur la place publique2 et particulièrement si tu es orientée-client. »

 

«Si tu es un dernier arrivé sur un marché X, tu te dois d'être radicalement différent pour gagner la faveur des clients.»

 

8*: ça, c'est un aspect vital d'une entreprise ou d'une personne voulant vendre son talent; se positionner dans un espace de gens( on parle souvent en littérature de marché-niche) assez étendu, afin d'inciter & d'obtenir une réponse adéquate à ses efforts afin de: vendre/ se vendre ou générer les résultats escomptés.

1Tirée du livre intitulé : BUSINESS STRIPPED BARE, Adventures of a global entrepreneur, aux éditions Penguin Books

 

2Ajout en foncée de moi, pour clarifier la pensée de la citation, peut-être pas claire pour qui n'a pas lu l'ouvrage

9. Comment focaliser avec son: produit, service ou spécialité, en bon québécois: en quoi t'es vraiment bon? Page 37 et 44:

 

« Si quelqu'un a payé pour quelque chose et que ça va mal, l'attitude d'être méfiant ou défensif va ruiner ton intervention avec le client. Tu ne reverras jamais ce client encore, ni sa famille, ni leurs amis. Si quiconque a une expérience moche entre tes mains, ils vont avertir les gens; l'effet balle de neige en conséquence peux détruire ce commerce.»

 

«Tu dois focalisé sur ce que tu sais. Tu dois ft'engager sur ce qui te fait lever le matin. Et pour la plupart des gens, ça signifie, tu devrais focaliser sur un produit central bien définit.»

 

9*: la question qui tue en affaire ou lors d'une entrevue: pourquoi je ferais affaire avec toi au lieu d'un autre?

D'ou la force qui consiste à bien se connaître et savoir articuler avec persuasion ses: talents, atouts, faiblesse et réalisations. Il y à aussi le savoir faire, lequel nécessite un long temps de développement, il paraît que ça prend 10 000 heures pour devenir une autorité en un domaine précis1, y'a surement des exemptions, mais celle-ci confirme la règle générale au lieu de l'infirmer. J'ajoute que d'être un expert en un domaine précis augmente les chances d'avoir non seulement de la réussite, mais aussi d'être satisfait en sa vie; mieux vaut prendre ça à cœur, que prendre ça à l'heure! Quelle corvée...Ouch! ayoye: je parle de ces situations ou t'a pas envie d'être là, et que y'a juste la paie qui te retient!

 

  1. L'argent n'est pas une fin en soi; je ne dis pas que c'est secondaire ou banal. Un ami m'a déjà résumé ça en ces mots: tu dois faire sentir à ton client qu'il est une personne importante et de valider ça en paroles et en gestes, par le moyen d'un service personnalisé et au mieux de son intérêt. Évidemment, si le rapport gagnant-gagnant n'est pas maintenu; l'un des deux sera tôt ou tard pénalisé; soit le client qui ira ailleurs ou la compagnie qui n'ira nul part, car incapable de générer des bénéfices...en page 298/ 16

 

« Mais je sens, et aujourd'hui encore, c'est plus important de faire ce que tu crois être correct dans la vie, et si ça contredit ton intérêt financier, qu'il en soit ainsi».

 

«Ton commerce doit donner aux gens un enrichissement, un bonus à leurs vies, ou ça ne vaut juste pas la peine de le faire.»

 

10*: monsieur Branson parle ici d'intégrité en sa conduite personnelle (autant en sa vie privée que publique). Son approche, dont il a fait constamment preuve en sa vie est celle d'un comportement axé sur le service à l'autre au lieu de se servir des autres...

 

 

 

1Du livre Outliers: the story of success par Malcom Gladwell

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 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon