SGE.quatreaccords

Bonjour a Tous,

 

Pour mon dernier article de Juin, j'ouvre une fenêtre de réflexion sur ce classique du mexicain Miguel Ruiz, de tradition Toltèque. Son approche promouvoit une évolution vers la liberté intérieure via la pratique assidu des quatre accords, que je crois possible avec une aide extérieur à soi-même. Les numéros avec astérisques parlent de mes luttes à vivre ces beaux principes que je massacre assez souvent... Ceux-ci sont:

 

1. Sois impeccable avec tes paroles, en page 48 & 53

  • «Les paroles sont l'outil le plus puissant qu'on a comme être humain, l'instrument de la magie. Mais elle est une épée à double tranchant; tu peux créer le rêve le plus beau ou détruir tout ce qui t'entoures...quand tu es impeccable, tu assumes la responsabilité de tes actes, mais sans juger, ni culpabiliser.»

 

1*: Pour ma part, contrôler mes paroles est une difficulté constante, car faut pas se le cacher, les irritants sont partout en une ville comme Montréal; trafic, les gens qui font des choses inattendues, le «festival des cônes oranges», le bruit des tondeuses le dimanche matin quand tu veux dormir...et j'en passe, la bêtise humaine semblent sans limite, voilà je recommence!

 

  1. Ne prends rien personnellement; page 73 + 82

  • «Les autres tiennent ses propres opinions selon leurs systèmes de croyances d'un mode que rien de ce qu'ils pensent de moi est réellement reliés à moi, sinon en eux. Tu diras oui ou tu diras non, sans culpabiliser ni juger, tu pourras suivre ton cœur. Tu demeureras en ton état de bonheur, et même l'enfer ne t'affectera absolument pas.»

 

2* : il y a toujours la «machine-à-scénario»en ma tête, laquelle fait des histoires avec tout et n'importe quoi...en sorte que si je mets pas un filtre et que je ne vais pas vérifier avec les sources, les suppositions explosent et empoisonnent ma vie, et toi ça t'arrive?

 

 

  1. Ne fais pas de suppositions, page 84 et 84 bas de page:

  • « On fait des suppositions, on comprend les choses mal, on prend personnellement ce qui ne devrait pas être et on achève par faire un grand drame d'un rien»

  • «Il est toujours meilleur de questionner que de faire des suppositions, parce que les suppositions créent de la souffrance»

 

3* Une autre affaire qui m'est arrivé en mes relations, les malentendus. Après tant de relations relâchées, délaissées avec parfois des réconciliation, j'ai trouvé la valeur de la vérité et de se savoir parler avec tact.

 

 

  1. Fais toujours le maximum que tu peux! Lisez ce petit bijou de sagesse toltèque...pour le plaisir!

4*Ma proposition pratique; j'achète le livre aux quatre premiers qui me le demandent et pour les autres, meilleur chance la prochaine fois.

 

En guise de conclusion, chacun a la possibilité d'en faire une pratique constante. Je peux dire par expérience personnelle que juste le fait de moins critiquer m'a apporter une paix plus grande et d'accepter que rien n'est parfait ici-bas, car il y a le Stéphane d'avant( grogneux, mécontent et qui juge a tort et a travers) et le Stéphane de maintenant( qui fait encore des bêtises oui, hélas!, mais qui agit mieux à cause de Sa divine grâce. En résumé, mon état d'esprit habituel est que maintenant:

 

  • Mon plus gros mécontentement est avec mes défauts de caractère et non plus ceux des autres

 

Il y aussi l'aide que je vais chercher et que je n'osais pas demander avant; trois de mes amis lesquelles volontairement et à leur insu me coachent. Chacun d'eux sait écouter, parfois me fait réfléchir, jamais sans jugement, ni paroles dures. Pour évacuer les frustrations de ma vie, je pratique ces disciplines: Le Qigong, les sports, les sorties l'fun et aussi de m'appuyer sur l'être suprême par la prière. Ma partenaire de vie et les loyaux amis m'aident pour avoir du courage et ça c'est important: être bien entouré.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Mabel (jeudi, 13 juin 2019 20:24)

    Bravo était bien ton article
    Bon exemple de ta vie

 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon