En cette révision final de ce polar, je vais vous proposer cette citation d'un blogueur:
Lien vers l'article: http://www.lesinfluences.fr/Les-nuits-de-sept-ans.html
« Seung-hwan a été le premier à constater les maltraitances que Yeong-je faisait subir à sa fille. Dans une impasse narrative pour son roman, d’observateur de la vie autour du lac Seryeong il en viendra au final à en porter le dénouement. Il s’occupera du fils de Hyeon-su lorsque son père sera arrêté et condamné. Son roman, roman dans le roman, offre une mise en abîme de ces quinze jours où les protagonistes vont se jauger et se préparer pour le dénouement. Un jeu de «je sais que tu sais que je sais» se met petit à petit subtilement en place entre les personnages. «
Les personnages principaux du POLAR sont:
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le Fils; Seo-weon, dont le père est Hyeon-su
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Suspect 1:Hyeon-su; dont la passion première est le baseball, mais est affligé d'un mal physique l'ayant empêché de faire une carrière professionnel en ce sport. Il est alcoolique.
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Suspect 2: Seung-hwan; travailleur au barrage de Seryeong; exerce l'activité de plongeur et est devenu le protecteur du fils
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Suspect 3: Oh Yeong-je, homme éduqué, médecin mais un mari brutal envers sa femme et sa fille
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La fillette assassinée: Se-ryeong; onze ans lorsqu'elle perd la vie.
Les points abordés sont:
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L'espoir et la persévérance, sont montrés comme un fil d'Ariane1 lumineux au milieu de ce labyrinthe d'intrigues ténébreuses: Ref: p.24 & 489
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le Fils:« À ce moment-là. J'ai compris que l'espoir restait accroupi quelque part dans mon cœur. Je gardais ancré en moi l'idée qu'il n'était pas le véritable auteur du crime, qu'il y avait une erreur et que, quand le vrai responsable apparaîtrait, je pourrais enfin revoir mon père.»
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« Mon père avait prévu que Seung-hwan serait enlevée dès le début et que si je lisais le roman, je trouverais le moyen de rencontrer Oh Yeong-je. Il fallait ensuite quelqu'un pour tout superviser dans l'ombre...mon père avait expliqué son plan à Seung-hwan.»
Quoique cette histoire du sordide meurtre d'une fille de onze ans ait de quoi nous glacer le sang dans les veines, il reste un sens ou la solidarité entre les victimes nous montre la voie: oui, certains sont capables d'atrocités et en même temps, il y a des vaillants qui se battent pour que Justice soit rendu.
1Fil d'Ariane: voir Wikipédia; histoire venu de la mythologie grecque. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_(mythologie)
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Sur le rôle spécial de Se-ryeong, victime, mais aussi personnage-clef pour faire évoluer l'intrigue: Ref: p.37/118 & 458
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«C'étaient les pompiers qui avaient tiré son corps de l'eau. Celui d'une fillette aux cheveux longs. Elle semblait sourire de ses lèvres pendantes et tuméfiées.»
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« Elle était là, baignée par la lumière des phares, forme venue à lui par les airs puis envolée presque identiquement. Le corps blanc s'allongeait, barrant la route en pente. Agrippé au volant, Hyeon-su n'a pas bougé.»
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« C'était un sanglot, un cri de peur, un hurlement de rage. Comment avait-il pu prendre une photo de sa fille lors de sa mise en bière dans le seul but de torturer son ex-femme?»
Trois passages ou l'horreur de la jeune décédée est dépeinte avec innocence et légéreté; ces traits de jeunesse lesquelles viennent mettre en fort contraste l'usage abusif et despotique de ceux qui aiment dominer par la force et les schèmes mensongers.
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Les victimes de violences ou ce proverbe s'applique: «chat échaudés craint l'eau chaude»: Ref: p.44 & 475
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Fils: «Je sais d'expérience qu'il ne faut jamais faire confiance à ceux qui font preuve de bienveillance à votre égard. La validité de leur sympathie expire au moment où ils décident de la retirer et dans d'innombrables cas, elle ne dure qu'une journée»
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La Femme du suspect 3 :Pendant la période qu'il avait baptisée « convalescence» , il ne me touchait jamais. Même pas d'un doigt. Il était tellement prévenant que je me sentais coupable d'avoir tenter de le quitter. Il m'offrait aussi des cadeaux luxueux. Mais dès que cette période de convalescence touchait à sa fin, l'enfer recommençait, plus intenable qu'avant.»
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Évidemment, en un polar, on s'attend à des scènes de violence, on en veut même, ça fait partie même de la fabrique d'un Polar. En la vraie vie, les «subisseurs de la violence», sont des gens qui sont exposé à créer des liens relationnels fragile où on se méfie de l'autre, car il y a quelques choses de (brisé en le subisseur1) et en ses relations avec quiconque.
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Ces détails qui stimulent l'intrigue et la font avançer: Ref: p. 75/ 87 & 98
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«Seung-hwan en était arrivé à la conclusion suivante: la fille, son père et le policier avaient agi selon des règles tacitement consenties...dans sa tête, Seung-hwan avait reconstitué le déroulement de l'incident.»
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«Hyeon-su s'était remis à boire, à regarder des matchs de baseball, à oublier ou retarder ce qu'il avait à faire. Son habitude de conduire en état d'ivresse était également incorrigible...comme toujours, il ne répondait pas aux appels de sa femme.»
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« Yeong-je a saisi le cadavre par la queue et s'en est retournée vers la porte d'ou Ha-yeong et Se-ryeong l'observaient. Elles étaient toutes les deux très pâles. Leurs regards étaient fixés sur l'animal...leurs regards et leurs attitudes ont donné à Yeong-je l'impression de brandir un cadavre humain.»
Ici, j'ai choisi les trois suspects en des moments du récit ou chacun est révélé en ses façons unique d'agir, ça engendre un suspense assez prenant. Seul le retour à la paix intérieure permet de résoudre une vie désordonnée et d'être délivré des dépendances de tout genre.
En conclusion: Ref: p. 495
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Seung-hwan au fils.:« C'est pour ça, il ne voulait pas que tu lui emboites le pas.»
La finale de ce roman intense est résumé en cette courte citation( ci-haut) ou le faux accusé du meurtre de la fillette, a eut des moments de folie et il souhaite de tout cœur que son fils ne répète pas les mêmes erreurs que lui.
Toute référence viennent du Polar; Les nuits de sept ans par JEONG You-jeong, éditeurs Decrescezo, sauf si indiquée autrement. Celle-ci, intitulée Ref:p.
1subisseur : néologisme signifiant quelqu'un qui a subit une forme de violence et en resté marqué de façon traumatisé
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