BlacksadAmeRouge

En ce dernier article, John Blacksad va intervenir sur un territoire différent; au début, on le retrouve à las Végas, ou s’ennuyant à mourir, il est engagé comme garde du corps pour une dame aisée. Il retrouve Otto Liebber, une connaissance d’enfance. Ensuite, via divers évènements mondains, il se retrouve au milieu d’une intrigue politique ou est impliqué son ami d’enfance Otto L.

Pour ce dernier épisode, (de gauche à droite ou de haut en bas pour ceux qui visionnent sur leurs cellulaires1)Personnages majeures: John Blacksad / Weekly/ Otto Liebber & Alma Meyer


 

1  toutes les photos et commentaires associés sont orienter: gauche-droite/ ou haut vers le bas pour lecteurs sur mobile!

.Évaluation faite à partir d`un/ deux clichés, reflétant un trait de caractère prédominant chez deux personnages essentiels de la BD; John B. et Otto Liebber:

· La première & deuxième( JB): L’honnêteté, un bon esprit d’observation et le sens de la justice, dans la scène où il remet l’argent à qui elle est du. En cette scène où il réalise l’astuce de camoufler des formules mathématiques en sous-couche d’un tableau; c’est là ou son sens de l’investigateur aguerri prend toute sa mesure et ou on voit son côté stratège, autre élément important de son caractère acquis de détective.

 

· La troisième & quatrième, celle du bas centre. Otto Liebber: en la première vignette, on découvre que le gentil professeur a agi à titre de SS durant la seconde guerre mondiale comme scientifique, on suppose qu'il agissait de bonne foi, croyant faire la bonne chose, à ce moment-là...plus tard à l'âge mur il a de nombreux questionnement sur la valeur et sens de sa vie, avec ce bel esprit analytique qu'on trouve fréquemment en les sphères scientifiques.

2.Comment ces séries de cases, jouent un rôle-marquants dans l’enchaînement de l’histoire

 

1ère: Alors que le héros s’ennuie solide, l’occasion se présente d’aller à une conférence, laquelle le ramènera avec un ami d’enfance.

Deuxième: Alors que JB, par dette de gratitude, joue le rôle de protecteur envers Otto, un évènement surgit qui bascule tout

Troisième: un moment de détente au milieu des tensions vives, il s’accorde un instant de douceur et tendresse, n’est ce pas ce que tout homme veux?

 

 

3. Comme personnage central, comment JB démontre une capacité d`adaptation...de résilience? par rapport au premier épisode

Première image, à( gauche): est persuasif sans recourir à l`intimidation, JB montre un sens de l’humour un brin caustique.

La série de quatre:( centre -haut/ centre-bas, droite-haut/ droite -bas) Ou il écoute patiemment sans rien dire, puis découvre l’astuce de cacher dans l`oeuvre de l`artiste. Un bon exemple ou «le verbal du scientiste est relié à des réactions non-verbales émotives chez le détective»; on devine aisément son effroi, sa perplexité suite aux révélations d’Otto. En la deuxième image, JB, sans dire un mot veut dire;

              - «Arrête bonhomme, je m’en occupe!» 3. la, Blacksad aperçoit la cachotterie dans le        tableau, ensuite(quatrième case) JB, le rusé va déjouer la supercherie sans avoir recours        à ses formidables biceps; méthode trop facile, trop vite utilisée avant...

 

 

4. Quel est le résultat concret du héros pour finaliser ses investigations en accord avec ses buts ? Quel impact en sa vie?..s’il y a lieu impact en son cercle d’influence proche? 

Primo: Le cycle de Blacksad, ne donne pas d’indice clair que John B. ait tire une conclusion en accord avec ses buts personnels, mais il reste que sa clairvoyance et sa stabilité émotionnelle montre une prise de maturité personnelle vue de façon indirecte, à travers ses épreuves; il persiste à dénoncer les abus de tout genre.

Secundo: en sa lutte contre le sénateur, montré comme abuseur de la confiance publique via sa position Politique, JB montre en ses pensées écrites qu’il sait bien géré contraintes et difficultés, autre indice de sa belle assurance en la Vie.

 

P.S: si vous avez quelques minutes, allez voir une des deux entrevues avec le scénariste de la série( en bas de la page su site!)

 

 

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 Il y a aussi la reprise du classique de Pierre Bordage «Les guerriers du Silence»; cycle 1 seulement que j’ai lu, laquelle a été remouler à la manière de P. Ogaki pour faire une série de quatre tomes. Hélas, le rythme est à mon avis trop rapide, mais comme l’œuvre de Bordage contenait plus de 1800 pages… y’a pas le choix de défilé à vitesse… grand V. Un formidable effort de synthèse a été fait, je l’accorde.

Le seul point un peu faible est qu’on a surexploité les séquences d’actions, à la mode hollywoodienne, alors qu’à mon avis, les auteurs auraient pu rehausser via les dialogues le côté résolument philosophique du roman; ce qui m’a frappé entre autres est ces deux points à :

 

  • Des dérives d’une religion totalitaire associée à un régime politique mégalomane et assoiffé tellement de contraindre les divergents; ça ressemble étrangement au style de pensée unique que les médias et gouvernements nous proposent depuis le début de la crise du Covid-19 de la depuis mars 2020…

  • Secundo, du rôle important que peut jouer une personne ordinaire, en l’occurrence Tixy Otty, héros majeur des «Guerriers du Silence1», homme à la vie morne, qui noie son ennui dans l’alcool, l’indifférence à soi-même et aux autres, se complaisant en une existence médiocre. Celui-ci devient graduellement un héros extraordinaire, pas dû à ces mérites seuls, mais surtout en s’entourant d’une équipe avec lui, et grâce à l’appui de sa partenaire de vie.

 

Bref, que vous lisiez le roman ou les BD, chaque version d’un ou des récits vous apportera de beaux moments de plaisir et de réflexion.

 

 

 

Cordialement, El Griffon