Cette automne, je commence une série de résumés sur
des biographies, commençant par cette biographie fictive mais basé sur une personne réelle, Hassan al-Wassan, ayant vécu à la fin du 15 èime/début du
16 èime siècle. Un
homme féru de voyage et d'aventures, sa vie commença en Espagne puis en Afrique du Nord, en Égypte et en Europe à nouveau, écrit par ce conteur hors pair qu'est Amin
Maalouf. Le personnage fictif prend une allure crédible le
long de sa vie supposé. J'
emphaserais en cette série (Ou j'ai suivi les 4 livres du roman : Grenade/Fès/le Caire & Rome) le thème du voyage abordé sous diverses facettes.
Je traverserais ce livre comme
quelqu'un qui te montre un album photos ; Hassan le visualise en ces mots :
-"Je suis fils de la route, ma patrie
est caravane et ma vie la plus inattendue des traversées",page9.
Aperçu de la jeunesse d'Hassan et de la
situation en la ville de Grenade durant son enfance :
•, il y est né(région de l'Andalousie, Espagne);là était le palais de toute beauté, l'Alhambra.Une ville ou l'art, le commerce et la
connaissance avec les valeurs de l'islam, y ont sculpté un mode de vie faste, dynamique pour ses habitants ; cette ville est alors au début de son
déclin.
Cliché 1.La corruption des dirigeants de
la ville, ou la loi du plus fort est la norme au lieu de la règle de la justice ;qu'on s'attend des dirigeants :
a)Tout à ses plaisirs, le sultan
négligeait les affaires du royaume, laissant ses proches amasser de véritables fortunes par des taxes illégales et des expropriations...dans la ville, la seule mention du sultan ou Soraya
appelaient injures et imprécations et poussait parfois les gens jusqu'aux frontières de l'émeute. Page 25
Cliché 2. Douloureuses prises de
conscience causés/augmentés et révélés par l'état de guerre :
a) Les victoires des Castillans(ennemi de Grenade) réduisaient son royaume à bien peu de chose Grenade et ses environs immédiates, eux-mêmes soumis à des incursions
répétées...c'est à des moments pareils disait mon oncle que se révèle la grandeur ou la mesquinerie, p.34.
b) Je savais que nos princes étaient corrompus,
qu'ils ne songeaient nullement à défendre le royaume et que l'exil allait bientôt être le lot de notre peuple
c) Hassan : je ne pouvais m'empêcher de penser souvent à cet
aveuglement des gens de mon pays, à commencer par mes propres parents, qui avaient pu se persuader de l'arrivée imminente d'une armée salvatrice, alors que seule la mort,la défaite et la
honte étaient à l'affût, p. 36
Cliché
3. Le dessèchement de l'esprit/versus le fleurissement
des libres-penseurs :
a) En Andalousie... Aux premiers siècles de l'Islam, la pensée était florissante et ses fruits étaient des livres qui...Copier circulait parmi les hommes de savoir jusqu'en Chine, à l'extrême
occident... Puis ce fut le dessèchement de l'esprit et de la plume. Afin de se défendre contre les francs, leurs idées et leurs habitudes, on fit de la tradition une citadelle où l'on
s'enferma. Grenade ne donna plus naissance qu'a des imitateurs sans talent, ni audace, page 45
Cliché
4. L'art de négocier ; avec les conquérants proches et entre eux même, les
Grenadins :
a) Dignitaires et notables, je ne vous
annonce pas une victoire, mais je veux vous éviter l'amère coupe de la défaite humiliante, du massacre, du viol des femmes et filles, du déshonneur, de l'esclavage, de la
destruction. Pour cela, j'ai besoin de votre accord et de votre soutien. Page 55
b) La décision des ambassadeurs face au conquérant : les croyants se sont prononcés en leur ensemble... nous suivrons la voix de la paix, confiants que Dieu nous guide vers ce qui est le meilleur pour nous, Il est "Celui qui écoute", il est "Celui qui répond",
page 57
Cliché 5.Temps difficiles où se dévoile
le courage des uns/l'opportunisme des autres
a)Le problème : il y a toujours eu au pays de l'Andalou des personnes chargées de rechercher les.
Prisonniers et d'obtenir leur
rédemption...Sois un militaire tombé aux mains de l'ennemi, un habitant d'une ville investie, une paysanne capturée lors d'une razzia, page 75
b)Le coûteux rachat : bien, des gens pieux se ruinaient à racheter des captifs... En revanche, certains délivreurs n'étaient que des charognards qui profitaient de la désolation des familles pour leur extorquer le peu
d'argent qu'elles possédaient, page 75
c) À
la sortie des exilés, en route vers leur destination : les bandits étaient nombreux dans le voisinage de la ville et en les passages montagneux, car nul n'ignorait que des richesses considérables étaient sans cesse convoyées
vers la côte, p. 83
Cliché 6.Exil ou l'heure des choix exigeants
a) La famille de Hassan en l'embarcation avant le départ vers le Maroc : dizaines d'hommes vociférants, de femmes,
d'enfants piaillant ou hébétés prenaient d'assaut notre fuste. Nous devions nous cramponner à nos bagages pour ne pas être délogés, ou même renversés par-dessus bord. Page 84
b) Durant la traversée de la méditerranée : seul mon père demeura serein en cette journée d'exil... Elle put même y lire un étrange sourire. Car il avait su se ménager, au cœur même de la
déroute, un minuscule champ de victoire. Page 84
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